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Qu'est-ce que la Santé environnementale ?

Dernière mise à jour : 27 mars


En 1999, lors de la Conférence ministérielle Santé et environnement, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) déclarait : « l’environnement est la clé d’une meilleure santé ».


En France, depuis la Conférence de Budapest en 2004, les acteurs politiques établissent tous les 5 ans, un Plan National Santé Environnement (PNSE) inscrit dans le code de santé publique afin de réduire l’impact de l’environnement sur la santé.


En avril 2021, le 4ème Plan National Santé Environnement « un environnement, une santé" (PNSE4 2021-2025) (1), a été lancé par le ministère de la Transition écologique et le ministère des Solidarités et de la Santé.


Il vise à réduire les impacts des facteurs environnementaux sur la santé à travers 4 objectifs :

  • L’information et l’éducation en santé environnementale auprès du consommateur,

  • La réduction des expositions environnementales notamment par le biais des réglementations adaptées ou de recommandations sanitaires,

  • L’implication des collectivités territoriales,

  • Le soutien des programmes de recherche afin de mieux caractériser les niveaux d’expositions et les effets sur la santé.

Alors, si le lien entre notre environnement et notre santé est suffisamment admis pour donner lieu à des plans nationaux qui concernent tous les acteurs la société, que se cache-t-il vraiment derrière le terme de santé environnementale ?


Cet article est destiné à faire la lumière sur cette notion qui concerne l’ensemble des individus.


Mais aussi à faire découvrir des concepts corollaires à la santé environnementale utiles à tous les professionnels et praticiens de santé qui, souvent confrontés à des problématiques multifactorielles (maladies chroniques et atteintes dysfonctionnelles), dépourvus de formation en santé environnementale, se trouvent dénués ou limités en termes de prévention et d'accompagnement.

 

SOMMAIRE





COMMENT LA NFA PEUT-ELLE VOUS AIDER DANS VOTRE APPROCHE DE PRÉVENTION ENVIRONNEMENTALE ?


 

DEFINITION DE LA SANTÉ ENVIRONNEMENTALE


La genèse


Dès la conférence d’Helsinki, le bureau européen de l’OMS en 1994 parle de « santé environnementale » (environmental health) comprenant les aspects de la santé humaine, y compris la qualité de la vie, qui sont déterminés par les facteurs physiques, chimiques, biologiques, sociaux, psychosociaux et esthétiques de notre environnement.


Selon l’OMS, ce terme désigne également la politique et les pratiques de gestion, de résorption, de contrôle et de prévention des facteurs environnementaux susceptibles d’affecter la santé des générations actuelles et futures ».


Pour la première fois, un organisme mondial reconnait l’intérêt d’agir sur les facteurs environnementaux afin de prévenir, préserver et améliorer l’état de santé des populations. Une vraie politique de la gestion des risques est alors amorcée.

Le cadre


La santé environnementale et les préconisations associées s’inscrivent donc dans une sphère publique, et impliquent des enjeux intersectoriels.


Ainsi la Direction générale de la santé a un rôle d’élaboration de règles, de normes, de recommandations et d’information du public comme des professionnels de santé.


Les Agences Régionales de Santé (ARS) assurent, quant à elles, la surveillance et le contrôle sanitaire des milieux (qualité de l’eau, insalubrité des habitats, expositions aux fibres d’amiante etc.).


Dans le domaine de la santé liée à l’environnement, le Ministère chargé de la santé a principalement recours à l’expertise de l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’environnement, de l’alimentation et du travail (ANSES), de l’Institut de Veille Sanitaire (InVS) pour le volet épidémiologique et la biosurveillance ainsi que du Haut Conseil de Santé Publique (HCSP) pour l’aide à la gestion des risques.


L’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes) contribue à promouvoir des comportements et des environnements favorables à la santé.


Dans tous ces milieux domestiques mais également professionnels, il s’agit d’assurer la prévention des risques pour la santé associés aux expositions à divers agents physiques, chimiques et biologiques omniprésents dans notre environnement et notre alimentation.


La santé environnementale comprend également un volet de risques comportementaux et psycho-sociaux, notamment au travail.



QU'ENGLOBE LA SANTE ENVIRONNEMENTALE ?


Selon le PNSE, tout individu doit donc avoir accès à une information ou une éducation quant à sa santé environnementale à savoir l’ensemble des expositions auquel il est exposé et qui peuvent avoir un effet néfaste sur sa santé physique ou mentale.


Ce pan de la santé dans un cadre professionnel fait partie intégrante du code du travail et donne déjà lieu à des mesures de prévention et d’informations des salariés en termes de :

  • Risques physiques : rayonnements, bruits, etc.

  • Risques chimiques : toxiques à risque CMR*, etc.

  • Risques psycho-sociaux : burn-out, harcèlements etc.

  • Risques biologiques : risques infectieux, etc.

*CMR cancérogène, mutagène, reprotoxique


Dans le domaine professionnel, l’approche du risque est souvent liée à une exposition aigüe.


Sur le plan domestique, des facteurs environnementaux de catégories similaires peuvent venir se cumuler aux précédents ou à d’autres facteurs notamment génétiques, avec à la clé un risque largement moins bien identifié pour la santé par défauts d’études en termes d’exposition chronique.



Facteurs généraux

Mesures générales de santé environnementale
Facteurs généraux ayant un impact sur la santé environnementale

Facteurs psycho-sociaux

Selon l’OMS, « on définit la santé mentale comme un état de bien-être qui permet à chacun de réaliser son potentiel, de faire face aux difficultés normales de la vie, de travailler avec succès et de manière productive et d'être en mesure d'apporter une contribution à la communauté ».

Le bien-être émotionnel conditionné par la qualité de vie, le bien-être psychologique et le bien-être social conditionnés par le fonctionnement individuel et social définissent le large spectre de la santé mentale.


En tenant compte des conditions de susceptibilités précoces (carences affectives, traumas etc.), ce volet de la santé environnementale peut faire appel à des professionnels de la psychologie, de la thérapie comportementale ou encore de choix de vie professionnels ou de vie socio-affective.


> Lire cet article sur la santé mentale pour savoir comment agir en nutrition et supplémentation


Article sur la santé mentale

Facteurs comportementaux


Outre les composantes psycho-sociales, les facteurs environnementaux liés à nos comportements comprennent :

  • Le respect des rythmes biologiques (ex sur-risques liés au travail posté, heures de coucher etc.),

  • La pratique régulière d’une activité physique adaptée,

  • Les comportements alimentaires.

La gestion des troubles de l’usage ou conduites addictives (alcool, tabac, cannabis, benzodiazépines) nécessitent également des suivis médicaux et accompagnements personnalisés par des professionnels empathiques et formés.


Ces derniers facteurs de santé environnementale se superposent aux facteurs chimiques en substances psychoactives.



Facteurs spécifiques

Mesures spécifiques de santé environnementale
Facteurs spécifiques ayant un impact sur la santé environnementale

Facteurs physico-chimiques


En dehors de certaines expositions professionnelles, les facteurs environnementaux physiques pouvant nuire à la santé peuvent être :

  • L’exposition à des nuisances sonores,

  • L’exposition à des rayonnements ionisants (ex radiothérapies),

  • L'exposition à des rayonnements non ionisants favorisant les cas d'électrohypersensibilité (EHS) (ex plaques à induction, téléphonie mobile etc.).


Sur le plan des expositions chimiques, les aspects de santé environnementale relevant d’un avis médical peuvent être :

  • La gestion des troubles de l’usage en substances psychoactives récréatives,

  • L’évaluation médicale du bon usage des médicaments ,

  • La réduction des ordonnances,

  • Le recours à des interventions non médicamenteuses à bénéfices validés (ex cure thermale, mesures diététiques).


S'il est possible de repérer des habitats à risque chimique (ex zone géographique à radon, pulvérisations de pesticides en zone agricole, particules fines en zone urbaine ou encore habitats anciens dégradés à plomb), de façon générale, sur le plan domestique, les bonnes pratiques à appliquer en santé environnementale concernent :

  • La qualité de l’air intérieur (ex aération, bon état des appareils à combustion, des VMC, choix des produits d’entretien et d’ameublement, aspiration des poussières),

  • Les choix de consommation des produits d’hygiène, cosmétiques à application cutanée et des textiles, (ex choix des écolabels),

  • Les choix de consommation alimentaire (habitudes et fréquence de consommation) et de l’eau.

L’alimentation est un axe phare de la santé environnementale car elle cumule des risques comportementaux (TCA*, typologie alimentaire) et par là même, nutritionnels et sanitaires d’ordre chimique (contaminants, additifs, composés néoformés, agents de migration des emballages etc.), biologique (ex allergènes, composés anti-nutritionnels) et microbiologique (ex toxoplasmose pour la femme enceinte).

*TCA troubles du comportement alimentaire


En France, l’Agence Nationale de Sécurité sanitaire de l’Alimentation, de l’Environnement et du Travail (ANSES) est en charge d’émettre régulièrement ses avis relatifs aux repères de consommations alimentaires émis dans le cadre du PNNS (Programme National Nutrition Santé).


Ainsi dans une approche novatrice, le dernier rapport de 2017, s’appuie sur un outil d’optimisation intégratif destiné à identifier une combinaison de consommation de 32 groupes d’aliments répondant aux besoins nutritionnels de la population adulte, prévenant le risque de maladies chroniques et limitant l’exposition aux contaminants, en intégrant 41 références nutritionnelles et une centaine de contaminants parmi ceux présents dans l’alimentation.


À ce titre, les recommandations relatives aux viandes transformées (quantité et fréquence de consommation des sels nitrités associés à la charcuterie) ou encore aux produits laitiers (bioaccumulation de polluants organiques persistants) ont été notablement modifiées afin de réduire l’incidence de certains cancers (3).


Facteurs biologiques et microbiologiques


Si le risque biologique concerne également la qualité de l’air (pollens, moisissures) ou encore l’alimentation (composés goitrigènes, mycotoxines), le risque microbiologique est particulièrement important dans certaines professions (milieu médical), lors de certains déplacements géographiques en zone à risque ou dans le cadre de la santé bucco-dentaire.


Enfin le volet microbiologique a pris une place importante depuis la crise sanitaire du Covid-19, en pointant l’interconnexion des santés environnementale, animale et humaine vis-à-vis notamment d’un risque infectieux émergent mais également dans la prévalence croissante des maladies chroniques.



LA PLACE DE LA SANTÉ ENVIRONNEMENTALE DANS LE SYSTEME DE SANTÉ


La santé environnementale est admise dans le cadre de la santé publique, ce qui se traduit progressivement par :

  • Des campagnes d’informations auprès du consommateur et par la prise en charge des formations des professionnels de santé,

  • De nombreuses initiatives de la part des collectivités (ex cantines ou maternités sans perturbateurs endocriniens) ou des associations,

  • Une évolution de la réglementation et,

  • Un soutien des programmes de recherche.

Néanmoins, la place de la santé environnementale en tant qu’outil dans le système de santé reste limitée même si elle commence à être relativement bien représentée dans différents domaines.


La santé environnementale dans le cadre de la médecine du travail


Hormis le cadre protecteur lié au code du travail, l’INRS est un organisme généraliste en santé et sécurité au travail, qui intervient en lien avec les autres acteurs institutionnels de la prévention des risques professionnels.


Ainsi certaines maladies liées à l’environnement (risques psycho-sociaux, risques biologiques ou chimiques) sont reconnues comme maladies professionnelles.


Récemment l’INRS a mis à disposition des médecins du travail :

  • Le guide DEMETER (Documents pour l’Évaluation Médicale des produits Toxiques vis-à-vis de la Reproduction) qui contient des informations sur les dangers vis-à-vis de la reproduction de près de 170 substances et permet au médecin d’évaluer le risque dû à l’exposition en fonction de sa période de survenue (avant la conception, pendant la grossesse ou l’allaitement) et fournissent des propositions de conduites à tenir.

  • La base de données Biotox : guide biotoxicologique comprenant un inventaire des dosages biologiques disponibles pour la surveillance des sujets exposés à des produits chimiques (4).


La santé environnementale dans le cadre de la santé bucco-dentaire

La santé bucco-dentaire est en lien avec les facteurs environnementaux à plusieurs titres :

  • Physique : problème occlusal, désordres temporo-mandibulaires, électrogalvanisme buccal,

  • Chimique : expositions à certaines résines polluantes, à certains métaux,

  • Microbiologiques : microbiome buccal et risques liés à Porphyromonas gingivalis, dents dévitalisées, zones d’ostéoradionécroses ischémiques dans un site d’extraction ou NICOs.

La visite chez un dentiste spécialisé et formé à la santé environnementale est particulièrement indiquée en cas de troubles de type :

  • Douleurs chroniques fibromyalgiques,

  • Fatigue chronique,

  • Douleurs lombaires ou inguinales,

  • Bourdonnement d’oreille,

  • Migraines,

  • Problèmes orthoptiques,

  • Déficit de concentration,

  • Vertiges,

  • Lichen buccal,...


La santé environnementale dans le cadre de l'allergologie


Sur prescription médicale, notamment en cas de maladies respiratoires chroniques (asthme, BPCO, emphysème etc.), il est désormais possible de faire appel aux services de Conseillers Médicaux en Environnement Intérieur (CMEI) aussi appelés Conseillers en Environnement Intérieur (CEI) (5).


Les CMEI sont des professionnels diplômés (DIU Santé Respiratoire et Habitat ou licence professionnelle des métiers de la santé et de l’environnement), formés pour réaliser un diagnostic de l’environnement du patient atteint de maladies respiratoires, allergiques ou immunitaires.


Les CMEI se déplacent au domicile du patient pour auditer son environnement et peuvent être amenés à réaliser des analyses de paramètres physiques, chimiques et biologiques afin d’adapter les mesures d’éviction conseillées.


La santé environnementale dans le cadre de la reproduction


Avec 3,3 millions de personnes directement touchées en France, l’infertilité est devenue un enjeu de santé publique majeur, qui a donné lieu récemment à un rapport sur les causes d’infertilité à destination d’une stratégie nationale de lutte contre l’infertilité (6).


Les plateformes PREVENIR (PREVention ENvironnement Reproduction) sont des plateformes de prévention en santé environnementale dédiées à la reproduction (ARTEMIS à Bordeaux ; MATEREXPO-REPROTOXIF à Paris et Créteil; CREER à Marseille; PRE2B à Rennes).

Une équipe pluriprofessionnelle est chargée du diagnostic environnemental et de la prise en charge individuelle des couples présentant des troubles de fertilité, des problèmes de grossesse ou des situations à facteurs de risque élevés pour la reproduction.


De façon générale, en France, le concept scientifique des 1000 premiers jours, mettant en évidence une période clef pour le développement de l’enfant, a fait l’objet en 2020 d’un rapport de la commission d’experts présidée par Boris Cyrulnik.


Ces travaux ont pour objet d’identifier les facteurs favorables au développement de l’enfant et les leviers d’actions possibles parmi les facteurs responsables liés à l’environnement : activité physique, stress, nutrition, toxiques environnementaux… (7).


Néanmoins, à ce jour, seul la 1ère consultation prénatale (10 à 15 semaine) est obligatoire et vise, avant tout, à confirmer cliniquement la grossesse par un médecin, déterminer les antécédents médico-chirurgicaux, gynéco-obstétricaux et familiaux.


Outre les tests sanguins identifiant un risque microbiologique (rubéole, toxoplasmose, cytomégalovirus, VIH, etc.), cette première visite (relativement tardive) peut donner lieu à des conseils alimentaires, d'informations sur les activités sportives ou de prévention vis-à-vis de l’automédication ou du tabac.


Cette visite est cependant bien éloignée d’une consultation environnementale recommandée par les différents rapports et avis scientifiques, qui devrait être une nécessité en pré-conceptionnelle et accessible à tout patient atteint de maladie chronique ou d’atteintes fonctionnelles.

Communiquez des informations pratiques à vos patients durant vos consultations.




COMMENT LA NFA PEUT-ELLE VOUS AIDER DANS VOTRE APPROCHE DE PRÉVENTION ENVIRONNEMENTALE ?


La Nutrition Fonctionnelle Adaptative® (NFA) est un concept de santé à destination des professionnels et praticiens de santé ayant comme objectif la prévention et accompagnement des maladies chroniques et atteintes fonctionnelles.


Dans une approche multifactorielle de la santé et des maladies, intégrant les composantes génétiques et épigénétiques précoces, la NFA repose sur la réalisation d'évaluations et la mise à disposition d'outils de santé environnementale, de nutrition et de supplémentation afin de prévenir, stabiliser ou améliorer un état dysfonctionnel.


La santé environnementale et autres notions corollaires


En effet, au-delà de la sphère publique et de l’intégration de la santé environnementale dans le système de santé qui se veut politiquement complémentaire du système de soins actuel, la recherche a donné lieu à un ensemble de données intégrées permettant de mieux comprendre les liens gènes/environnement.


Dans ce cadre, on utilise plus souvent le terme d’exposome qui représente la mesure cumulée des influences environnementales et des réponses biologiques depuis le début de la vie.


À ce titre, quand l’environnement « frappe » à des périodes clés pré et périnatales, les pathologies environnementales se transforment en pathologies développementales.


Le concept des origines développementales de la santé et des maladies ou DOHaD (Developmental Origins Health and Desease) est devenu dès lors essentiel en termes de compréhension et surtout de prévention pré-conceptionnelle en relation avec des déterminants épigénétiques précoces et durables.


Il postule que les expositions précoces peuvent influencer l’état de santé, la susceptibilité et l’évolution des maladies tout au long de la vie d'un individu.


Ces expositions, aux périodes clés prénatales et périnatales, regroupent la nutrition et la disponibilité des nutriments fœtaux, les expositions chimiques, ou encore le stress maternel.


> Lire cet article sur l'exposome pour en savoir plus sur ce sujet


Article sur la définition de l'exposome


À la lumière des données intégrées (épidémiologiques, expérimentales, cliniques et connaissances des voies de signalisation), la NFA propose d’identifier les facteurs environnementaux, la pathogenèse des dysfonctionnements et les conseils à ratio bénéfices/risques optimal.


La Nutrition Fonctionnelle Adaptative® comprend :


Une évaluation environnementale avec des préconisations personnalisées en faveur de mesures ciblées de santé environnementale :

  • Réduction de l’exposition aux polluants chimiques environnementaux en particulier vis-à-vis des perturbateurs endocriniens (choix des produits de consommation, comportement domestique, identification des professions à risque, fréquences de consommation des aliments contributeurs, modes de préparation des aliments etc.).

  • Optimisation des autres facteurs environnementaux sur le plan psycho-socio-comportemental (promotion de la santé, lutte contre la précarité, activité physique, accompagnement social), ainsi que sur le plan alimentaire (modifications des comportements et réduction des déficits nutritionnels).


Une évaluation alimentaire et nutritionnelle avec à l’issue la réduction des déficits nutritionnels.


En fonction de la génétique individuelle, ces derniers conditionnent les capacités fonctionnelles tant d’expression génomique que de signalisation neuro-immuno-endocrine mais jouent également un rôle dans la toxicocinétique (absorption, distribution, métabolisation et élimination des substances chimiques) et la prévention vis-à-vis des effets néfastes induits par ces expositions.



Une évaluation fonctionnelle fondamentale car les données en matière de médecine environnementale donnent désormais l’accès à des biomarqueurs précoces, sorte de cartographie des réponses fonctionnelles (puis organiques) d'un organisme vis-à-vis de facteurs environnementaux. Et ce, de façon individuelle aux regards de ses composantes génétiques et épigénétiques précoces.


À l’issue de ce bilan, afin de soutenir l'adaptation d'un organisme à son environnement, une supplémentation, complémentaire des autres mesures environnementales et alimentaires, ciblée et sécuritaire pourra être proposée afin de prévenir ou moduler les effets induits (ex stress oxydatif et infertilité idiopathique, neuroinflammation et santé mentale etc.).


LE LIEN ENTRE SANTÉ ET ENVIRONNEMENT FAIT CONSENSUS


Ce consensus est désormais établi tant sur le plan scientifique que politique.


Néanmoins, la traduction en termes de mises en place systématisées de consultation environnementale et de préconisations ciblées tardent à se généraliser.


La Nutrition Fonctionnelle Adaptative® est pionnière en ce domaine de façon pluridisciplinaire et complémentaire des autres approches de santé.


L'acquisition d'une méthodologie fondée sur l'étude de données intégrées et la gestion des risques, nécessite néanmoins une formation approfondie et synergique sur les aspects de santé environnementale que vous pouvez retrouver spécifiquement dans notre module 4, puis sur les aspects de nutrition et de supplémentation à retrouver dans notre parcours de formation en général.



Marie-I. LODATO

Formatrice en Santé environnementale, Nutraceutiques et Plantes médicinales

Co-Responsable pédagogique Oreka Formation

Co-Conceptrice de la Nutrition Fonctionnelle Adaptative



2. WHO. (2004). Promoting Mental Health : Concepts, Emerging Evidence, Practice – Summary Report. Genève, Suisse : WHO.

3. ANSES. Actualisation des repères du PNNS : études des relations entre consommation des groupes d’aliments et risque de maladies chroniques non transmissibles. Rapport d’expertise collective. Novembre 2016. 186p.

4. https://www.inrs.fr/publications/bdd/fichetox.html

5. https://cmei-france.fr/

6. https://s https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/rapport_sur_les_causes_d_infertilite.pdf

137p

7. https://1000jourspourlasante.fr/futurs-parents/le-projet/pourquoi-1000-jours-pour-la-sante/

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