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Photo du rédacteurMarie Lodato

Perte de cheveux : Comment orienter son conseil en produits naturels ?

Dernière mise à jour : 18 févr. 2023


Perte de cheveux ou alopécie chez la femme

Même si la perte de cheveux dite androgénétique semble commune chez les hommes après 40 ans (environ 70 %), ce type d'alopécie peut également concerner non seulement de jeunes garçons mais également de plus en plus de femmes pour environ 20 % d'entre elles.


En plus de ce tableau hormonal de perte anormale de cheveux, vous avez peut-être été confrontés ces dernières semaines à des patient(e)s affolé(e)s par une brutale chute capillaire au sortir de leur infection sévère au Sars-Cov-2 ?


Ce trouble associé à d'autres atteintes cutanées semblent en effet être signalés dans les cohortes de patients souffrant de symptômes persistants dans près de 14,5 % des cas (1).


Le stress post-infectieux est en effet l’une des nombreuses causes de l’alopécie qui, en particulier de la part des femmes, est source de nombreuses interrogations et demandes de conseils.


Sans se substituer aux dermatologues, dans ce moment bien légitime d’inquiétude liée à la perte anormale de cheveux, vous êtes souvent les premiers interlocuteurs.


Il est dès lors utile de savoir questionner d e façon ciblée afin d’orienter au mieux le conseil en produits naturels et/ou vers un spécialiste quand un diagnostic étiologique précis est attendu.

 

SOMMAIRE






 

CLASSIFICATION DES ALOPÉCIES


La notion de perte anormale de cheveux (ou effluvium) est fondée sur la physiologie de la croissance des cheveux qui s'effectue par cycles successifs.


Il a été estimé qu’en dehors de situation alopécique :

  • 85% des follicules sont en phase anagène (longue phase dite de croissance de 2 à 6 ans avec production de la tige pilaire par le follicule pileux),

  • 1 à 2% sont en phase catagène (brève période de 3 semaines, d’involution où le follicule dégénère mais durant laquelle le cheveu reste en place),

  • 15% en phase télogène (courte phase de 2 à 3 mois, dite de repos du follicule, avec régression de ce dernier, arrivée d’un nouveau bourgeon pilaire issu des cellules souches et chute du cheveu précédent).

Les follicules pileux seraient programmés pour effectuer 25 à 30 cycles pilaires de 3 à 5 ans chacun en moyenne.


Il est généralement admis que 50 à 100 cheveux atteignent la fin de la phase de repos et tombent chaque jour ce qui amène la caractérisation d’une perte anormale de cheveux à plus de 100 / jour sauf après un shampooing, où la chute peut atteindre 250.

La classification des alopécies peut se faire selon différents critères : congénitale/acquise, diffuse/localisée, aigüe/chronique, cicatricielle/non cicatricielle, anagène/télogène.


Nous n’aborderons que les alopécies acquises qui découlent de plusieurs facteurs déclenchants ou prédisposants de nature génétique, iatrogène, microbienne, nutritionnelle, immunologique ou encore hormonale.


Alopécies localisées

  • L'alopécie cicatricielle

Elle est le résultat d'une destruction irréversible mais potentiellement évolutive (biphasique) du follicule pileux qui, à terme est remplacé par un tissu fibreux.

Elle est souvent en lien avec une inflammation (folliculite) et/ou une réaction auto-immune primaire (lupus érythémateux chronique, lichen plan) ou secondaire d’un état systémique (sclérodermie). La cause peut également être d’ordre traumatique (brulures, radiodermite), mycosique ou néoplasique.

  • L'alopécie non cicatricielle

Elle se définit une perte de cheveux avec une altération réversible et non définitive du follicule. Elle se caractérise par des plaques régulières sans atteinte du follicule pileux.

Là encore les causes peuvent être immunologique (pelade ou alopecia areata), mécanique (trichotillomanie, traction) ou mycosique (teigne transmise par les animaux, du genre Microsporum sp.).


Conseils associés à l’alopécie localisée :


Renvoyer le patient sur une consultation dermatologique en vue d’examens spécifiques (trichogramme, biopsie etc.) et de l’établissement d’un diagnostic étiologique justifiant dans certains cas un traitement médicamenteux (corticoïdes ou antifongiques), puis appliquer les conseils généraux relatifs à la croissance capillaire.


Alopécies diffuses

  • L’alopécie diffuse aiguë est le plus souvent passagère mais peut néanmoins devenir chronique. Elle se localise autour des tempes et des oreilles la plupart du temps.

La chute fait suite à un facteur déclenchant dans un délai plus ou moins précoce :

  1. En affectant ou interrompant la phase anagène dans un délai de 3 semaines (effluvium anagène), suite à la prise de certains médicaments antimitotiques (chimiothérapie), à une radiothérapie, un état fébrile ou un stress psychologique important.

  2. En affectant la phase de repos du cheveu (augmentation du nombre de follicules en phase de repos) 2 ou 3 mois après la survenue d’un facteur déclenchant (effluvium télogène) d’ordre médicamenteux par déplétion, nutritionnel, post infectieux ou neuro-hormonal.

Dans les 2 cas, et après régularisation du facteur déclenchant, le cheveu repousse en 3 et 4 mois. L’alopécie diffuse aiguë est le plus souvent passagère mais peut néanmoins devenir chronique.


  • L’alopécie diffuse chronique (perte de cheveux supérieure à 100 / jour sur au moins 6 mois) présente souvent des aspects alimentaires et hormonaux qui nécessitent des conseils généraux puis spécifiques. Elle se double d’un amincissement du cheveu et du volume capillaire.


Conseils associés à l’alopécie diffuse :


Les conseils généraux de repousse du cheveu sont à personnaliser en fonction du recueil d’informations essentiellement d’ordre nutritionnel et à doubler d’un conseil spécifique en cas d’alopécie androgénétique.



RECUEIL D'INFORMATIONS SUR l'ALOPÉCIE ET ORIENTATION DU CONSEIL


Le recueil d’information permet d’orienter le conseil et se fonde essentiellement sur la distribution de l’alopécie et la recherche des facteurs associés :


Observation de la perte de cheveux


L'aspect est-il localisé ou diffus ?

L’aspect d’une alopécie en plaque oriente de facto vers une consultation dermatologique pour un diagnostic étiologique.


Recherche de facteurs déclenchants


Le patient fait-il état :

  • D'une composante iatrogène directe (antimitotiques, interférons, rétinoïdes, anabolisants stéroïdiens, danazol, anti-aromatase, anticoagulants) ou indirecte*, d’autres traitements médicamenteux entraînant des déplétions nutritionnelles non négligeables (corticoïdes, oestroprogestatifs, βbloquants, antidépresseurs, anti-convulsivants) voire plus rarement d’une exposition à des ETM Eléments traces métalliques.

  • D'un événement de stress physique ou psychique : décès brutal, choc émotionnel, maladie infectieuse (Covid-19 sévère, état fébrile etc.), intervention chirurgicale, accouchement…


Recherche de facteurs prédisposants


Le patient présente-t-il :

  • Une susceptibilité génétique (composante familiale, origines ethniques avec des différences d’implantation du cheveu crépu),

  • Un état nutritionnel inadapté (régime restrictif, malassimilation, alcoolisme, déplétion médicamenteuse*),

  • Un état hormonal particulier (dysthyroïdie, climat hormonal en glucocorticoïdes et surtout en hormones sexuelles). Chez la femme rechercher d’autres signes cliniques et biologiques d’un syndrome d’hyperandrogénie ou SHA (acné hyperséborrhéique, troubles de l’ovulation etc.) voire d'un Syndrome des Ovaires Polykystiques (SOPK), d’une insuffisance lutéale et/ou d'une hypo-oestrogénie, d’un déficit androgénique lié à l’âge ou DALA chez l’homme ou encore d’une hyperprolactinémie chez les 2 sexes.



CONSEILS GENERAUX RELATIFS A LA CROISSANCE CAPILLAIRE



Composantes nutritionnelles de la perte de cheveux


Le cheveu est composé de différents éléments :

  • Une tige construite à partir de kératinocytes dérivés de cellules progénitrices migrant vers la surface à partir du bulbe,

  • Un follicule pileux lui-même constitué par ce bulbe (siège également de cellules spécialisées responsable de la production de mélanine) et par la papille dermique comportant de nombreuses cellules souches responsables de l’auto renouvellement des cheveux. Cette papille est sensible à différents facteurs de croissance.

La succession des cycles de croissance des cheveux est donc le fruit d’une division cellulaire intense qui nécessite une bonne vascularisation et l’apport de nombreux nutriments.


Cliniquement l’alopécie est directement associée à des carences en zinc, fer et vitamine A et de façon moins établie aux carences en sélénium, vitamines D et E qui pourront dans une certaine mesure donner lieu à des évaluations biologiques (2).

Les vitamines B sont également associées au métabolisme notamment énergétique lié à la croissance du cheveu. Néanmoins, de façon marketing et non justifiée en termes de niveau de preuve, les vitamines B8 (biotine) et B5 (acide pantothénique) sont souvent mises en avant dans les phénomènes d’alopécie voire prescrits sous forme médicamenteuse isolée.

Le Vidal précise pourtant bien, mais pour les compléments alimentaires (!) que « les nombreux compléments alimentaires destinés à renforcer la chevelure et contenant de l'acide pantothénique et de la biotine (vitamine B8) négligent deux faits : aucune de ces vitamines n'a montré d'effet bénéfique sur les cheveux, et leur absorption par l'intestin est réduite lorsqu'elles sont prises simultanément » (3).

À noter qu’un avertissement récent de la Food and Drug Administration des États-Unis a déclaré que « la supplémentation en biotine peut interférer avec les tests de laboratoire, conduisant potentiellement à des diagnostics manqués ou inappropriés avec des implications cliniques » ce qui est mentionné par tout laboratoire avant une analyse (4). Sur le plan de la supplémentation les formes synergiques de vitamines B seront à privilégier.

La cystéine et la méthionine, acides aminés soufrés entrent souvent dans la composition de compléments alimentaires proposés pour les problèmes de chute de cheveux sans qu’aucune étude n’ait cependant apporté la preuve de leur efficacité, sauf chez les personnes souffrant de malnutrition avancée.

Conseils associés à la composante nutritionnelle :


L’intérêt d’une supplémentation isolée ne dispose pas de validation scientifique (5).


L’apport des autres nutriments nécessaires à la croissance du cheveu peut conduire à une amélioration significative (dans les alopécies non cicatricielles) de préférence sous forme d’association (6) et en particulier en cas de carence avérée.


Les produits naturels de type levure de bière ou gelée royale peuvent également être proposés.


Dans une certaine mesure l’apport d’autres substances nutritionnelles à l’image du silicium (ou de plantes riches en silicium comme la prêle, l’ortie feuille ou le bambou) ou à but physiologique tel que coenzyme Q10 peuvent venir compléter le soutien nutritionnel (7).


Une cure d'au moins trois mois est recommandée par voie orale en complément de soins locaux dès les premières chute de cheveux.


Composantes fonctionnelles de la perte de cheveux


Parmi les mécanismes qui contribuent à la perte de cheveux, on retrouve une mauvaise circulation vers le cuir chevelu et une micro-inflammation localisée. Ces phénomènes justifient les soins par friction de composés favorisant la microcirculation et/ou diminuant le caractère inflammatoire.


Le minoxidil, historiquement est un médicament par voie orale destiné à l’hypertension.


Il est aujourd’hui en vente libre en galénique cutanée (à 2% ou 5 %) avec une repousse significative des cheveux chez 30 à 40% des patients atteints d’alopécie du vertex chez l'homme ou pour l'alopécie de type féminine.


Le minoxidil agit en favorisant localement une vasodilatation (en tant qu’« ouvreur des canaux potassiques », provoquant une hyperpolarisation des membranes cellulaires) et ainsi un apport optimisé d’oxygène et de nutriments au niveau du follicule.


Son potentiel effet n’est néanmoins pas durable et dans certains cas, à l’image d’autres « lotions » commercialisées, à l'origine d’irritations.


Ces dernières peuvent associer des vitamines notamment B8, E à des molécules ou plantes vasodilatatrices et/ou favorisant les facteurs de croissance de type VGEF (L-arginine, Capsicum sp., Vitis vinifera, Ruscus aculeatus etc.) ainsi que de plantes à effet hormonal (voir plus bas) (8).


Conseils associés à la composante fonctionnelle :


Sur le plan de la pharmacopée, les hydrolats constituent une alternative traditionnelle d’excellente tolérance, aux effets de plus en plus confirmés par les études.


En effet selon Mathilde Guichard, Artisan distillatrice de plantes à parfum, aromatiques et médicinales mais également créatrice de notre formation aromathérapie : "Les hydrolats de sarriette Satureja montana, romarin Rosmarinus officinalis, ou même de thé vert possèdent des vertus de stimulation du cuir chevelu ainsi que des propriétés assainissantes".


L’amélioration de la repousse pourrait provenir de leur richesse en composés phénoliques actifs sur la vascularisation, la micro-inflammation, et dans une certaine mesure sur l'inhibition de l’enzyme 5 α-réductase (effet hormonal) (9, 10).



CONSEILS SPECIFIQUES RELATIFS A LA COMPOSANTE HORMONALE



Rôles des fonctions thyroïdienne et surrénalienne

  • Les hormones thyroïdiennes sont essentielles au métabolisme des phanères de façon générale par le biais d'effets pleïotropes (effets génomiques, adrénergiques, mitochondriaux). Ce sont des hormones indissociables de divers métabolismes dont celui de la croissance des cheveux. L’hypothyroïdie provoque une alopécie diffuse chronique associée à une chute des sourcils, des poils axillaires et pubiens.

La perte de cheveux post partum, outre l’événement émotionnel, cumule des remaniements en hormones sexuelles mais surtout thyroïdiens a fortori en cas d’allaitement et de déficits nutritionnels fréquents (manque d’iode, vitamine A notamment).

  • L’équilibre des glucocorticoïdes peut également avoir des répercussions sur la perte de cheveux (diabète mal équilibré, hypercorticisme), des études ayant démontré l’association de taux sériques de cortisol plus élevé et inversement une expression des récepteurs des glucocorticoïdes plus faible chez les patients atteints d'alopécie sévère par rapport aux témoins (11).


Conseils associés à la composante hormonale 1 :


En cas d’alopécie diffuse, il est indispensable d’évaluer l’état des fonctions thyroïdienne et surrénalienne, étroitement liées, et justifiant, chez certains patients souffrant de perte de cheveux, d'un conseil complémentaire médié par :

  • Des plantes adaptogènes (notamment Panax ginseng),

  • Un soutien nutritionnel objectivé de la fonction thyroïdienne (notamment en iode).


Cas de l'alopécie androgénétique


L’alopécie androgénétique de type masculin ou féminin est la forme la plus fréquente d’alopécie retrouvée dans près de 90 à 95 % des cas.


Elle correspond à une alopécie diffuse même si la distribution initiale peut être circonscrite au vertex chez l’homme et à un élargissement de la raie chez la femme.


Les follicules pilosébacés et les glandes sudorales sont les principales zones communes aux 2 sexes du métabolisme des androgènes.


Ce métabolisme comprend notamment la conversion de la testostérone en DHT, dihydrotestostérone.


Ce métabolite est responsable de l'alopécie androgénétique par une inhibition de croissance et une involution de la papille dermique aboutissant à une miniaturisation du follicule pilo-sébacé capillaire.


La DHT a une affinité supérieure à celle de la testostérone pour le récepteur aux androgènes RA et forme avec ce dernier un complexe plus stable.


On connaît 2 isoenzymes de la 5-alpha-réductase, enzyme responsable de la conversion de la testostérone en DHT, de topographie différente dans la peau :

  • Type 1 : glandes sébacées, glandes sudorales, follicule pilo-sébacé, mélanocytes ;

  • Type 2 : follicule pilo-sébacé, adipocyte.

L’alopécie androgénétique découle donc de plusieurs facteurs :

  • La répartition et densité des RA : les études immuno-histochimiques permettent de localiser le récepteur aux androgènes au sein de l'épithélium sébacé et sudoral et au sein du derme papillaire ; cette répartition explique les différences des zones affectées d’un sexe à l’autre ainsi que la prédisposition familiale.

  • L’équilibre relatif hormonal : le site liant les androgènes au niveau du RA n’étant pas spécifique, par un jeu de chaises musicales, le récepteur sera d’autant plus activé par la DHT en cas de manque en testostérone, de progestérone ou même de glucocorticoïdes.

  • L’activation fonctionnelle des 5 α-réductases par excès d’androgènes (syndrome d’hyperandrogénie) mais également en cas de diminution des oestrogènes chez la femme (réduction des taux d’aromatase) en préménopause notamment (12).

Le Finastéride (inhibiteur de la 5 α-réductase 2) et le Dustaride (inhibiteur des 2 isoenzymes) sont des médicaments utilisés dans le traitement de l’hypertrophie bénigne de la prostate indiqués chez l'homme dans la calvitie masculine au regard d'un rapport bénéfices/risques discutable.


Chez les femmes, des contraceptifs de type progestatifs à effet anti-androgénique sont parfois proposés.



Conseils associés à la composante hormonale 2 :


En cas d’alopécie androgénétique :


La première démarche est de s’assurer du statut relatif fonctionnellement actif en hormones sexuelles ; ce dernier nécessite a minima des taux corrects en vitamine D, E, et zinc. Des bilans hormonaux et restauration des équilibres pourront être proposés de façon individualisée.


Sur le plan symptomatologique, l’ortie racine (Urtica dioica) est la plante pouvant être utilisées par les hommes et les femmes en cas d’alopécie androgénétique. Ses molécules de sitostérols présentent des propriétés d’inhibition des 5 α-réductases 1 et 2 (13).


Chez l’homme, le conseil pourra être complété par une synergie avec d’autres plantes à sitostérols de type Pygeum sp. (contre-indication en cas d'antécédents de cancer de la prostate).


Des cures de 2 mois, à renouveler peuvent être proposées avec la précaution d’évaluer et/ou de s’assurer des apports en vitamines liposolubles (ADEK) (déplétion liée aux stérols végétaux).


Plus récemment, des études soulignent l’intérêt de flavonoïdes dans les alopécies androgénétiques en tant qu’inhibiteurs de la 5α-réductase 1 (myricétine, quercétine, baïcaline, oligomères de procyanidines).



CONCLUSION


Une perte anormale de cheveux n’est pas un signe clinique à négliger relevant d’une simple considération esthétique.


Cela n’est pas un hasard si le cheveu symbolise force et vitalité, puissance et attraction sexuelle.


Si de vrais dysfonctionnements hormonaux sont sous-jacents à l’alopécie notamment androgénétique, une perte de cheveux importante résulte souvent de plusieurs facteurs en particulier des déficits nutritionnels qu'il est nécessaire d'estimer et corriger en première intention.


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Marie-I. LODATO

Formatrice en Santé environnementale, Nutrigénomique et Sciences des plantes médicinales

Co-Responsable pédagogique Oreka Formation

Co-Conceptrice de la Nutrition Fonctionnelle Adaptative



(1) Cline A, Kazemi A, Moy J et al. A surge in the incidence of telogen effluvium in minority predominant communities heavily impacted by COVID-19. .J Am Acad Dermatol. 2021 mars; 84 (3): 773-775. doi: 10.1016 / j.jaad.2020.11.032.

(2) Karashima T, Tsuruta D, Hamada T, et al. Oral zinc therapy for zinc deficiency-related telogen effluvium. Dermatol Ther. Mar-Apr 2012;25(2):210-3. doi: 10.1111/j.1529-8019.2012.01443.x.

(3) https://www.vidal.fr/maladies/peau-cheveux-ongles/chute-cheveux-alopecie/complements-alimentaires.html

(4) https://www.fda.gov/medicaldevices/safety/alertsandnotices/ucm586505.htm

(5) Patel DP, Swink SM, Leslie Castelo-Soccio L. A Review of the Use of Biotin for Hair Loss. Skin Appendage Disord. 2017 Aug;3(3):166-169.doi: 10.1159/000462981.

(6) Sant'Anna Addor FA, Donato LC, Melo CSA. Comparative evaluation between two nutritional supplements in the improvement of telogen effluvium. Clin Cosmet Investig Dermatol. 2018 Sep 10;11:431-436. doi: 10.2147/CCID.S173082.

(7) Giesen M, Welss T, et al. Coenzyme Q10 has anti-aging effects on human hair. International Journal of Cosmetic Science. 2009 ;31(2):154-155. DOI: 10.1111/j.1468-2494.2008.00451_5.x.

(8) Solmaz Asnaashari, Yousef Javadzadeh. Herbal Medicines For Treatment of Androgenic Alopecia. Altern Ther Health Med. 2020 Jul;26(4):27-35.

(9) Murata K, Noguchi K, Kondo M et al. Promotion of hair growth by Rosmarinus officinalis leaf extract. Phytother Res . 2013; 27 (2): 212-217. doi :10.1002/ptr.4712.

(10) Pazyar N, Feily A, Kazerouni A. Green tea in dermatology. Skinmed . 2012; 10 (6): 352-355. PMID: 23346663.

(11) Erling Thom. Stress and the Hair Growth Cycle: Cortisol-Induced Hair Growth Disruption. J Drugs Dermatol. 2016 Aug 1;15(8):1001-4.

(12) Sánchez P, Serrano-Falcón C, Torres JM, S Serrano S, Ortega E . 5α-Reductase isozymes and aromatase mRNA levels in plucked hair from young women with female pattern hair loss. Arch Dermatol Res. 2018 ; 310 (1): 77-83. doi: 10.1007 / s00403-017-1798-0.


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